Dans les années 60, un vieux bâtiment abritait l’école d’infirmière et d’autres formations médicales dans le nord de la ville de Nîmes.
Après rénovation sur le site principal de l’hôpital, même si le mobilier encore viable devait aller dans un nouveau bâtiment, il restait encore de vieux meubles en bois dans ce dernier. Meubles d’un autre temps qui ne pouvaient ni être démontés ni d’être transférés ailleurs.
« Ils allaient partir à la poubelle. On a donc voulu agir et nous avons décidé de les confier à l’hôtel des ventes pour leur trouver un exutoire » explique Marie-Laure Piqué
La vente des meubles s’est organisée en deux temps. Il y a eu une première vente aux enchères fin mai 2021 avec le mobilier de l’école infirmière, des livres anciens, des tableaux et un lot de chaises datant des années 70 (imitation d’un designer connu).
« Cela a été la vente la plus élevée alors qu’à première vue, ces chaises auraient terminée à la benne » précise Marie-Laure Piqué.
Puis il y a eu une seconde vente au moment du déménagement dans le nouveau bâtiment puisqu’il restait encore du matériel des années 70 : vitrines, tables de Formica, des tabourets, etc.
C’est ainsi que pendant plusieurs jours, à l’été 2021, un groupe de volontaires a constitué des lots, regroupé le mobilier, le tout pour la future vente.
Au moment de la vente, l’intégralité du déménagement a été fait par les acquéreurs : ils sont eux-mêmes venus prendre leur lots.
« Les gens ont acheté pour donner une deuxième vie à ces objets et ça, c’est formidable » souligne Maire-Laure Piqué.
Cette vente de meubles anciens a permis de récolter 38 000 euros. Ces recettes permettent aujourd’hui de pouvoir financier, au besoin, de nouveaux projets en développement durable.
« On aurait pu, à moindres frais, louer des bennes pour ce mobilier mais, nous n’aurions pas eu la satisfaction d’avoir réalisé toutes ces opérations. Il y a quelque chose de louable dans ce que l’on a tous fait ensemble. On montre l’exemple. » conclut Marie-Laure Piqué.
